À PROPOS
Yannis Atlassi, auteur, compositeur, interprète, est un artiste marseillais d’origine algérienne. Il veut marier folklore et modernité. La culture kabyle est une des plus riches et des plus anciennes cultures du maghreb. Yannis chanteur de son temps veut faire connaître les traditions de son peuple en rendant la musique accessible à tous, grâce au tempo moderne.
Ses chansons sont en majorité le reflet d’une culture ancienne qui perdure malgré le temps, sa musique est une musique de vie et de joie, mais parfois certains textes posent des questions sur l’avenir de la terre et des hommes ainsi que dieu, le bien, le mal, les prophètes et les femmes.
Yannis Atlassi est interpellé aussi bien par des problèmes métaphysiques et spirituels que par la fête, l’amour et l’amitié. Ses chansons sont ensoleillées, il nous fait pénétrer un monde de déserts, de caravanes et d’exotisme.
Les femmes sont mises très souvent en scène dans des chants berbères, des cris de joie, des soieries féeriques.
C’est un Orient traditionnel, gai, chatoyant mais sobre qu’il dépeint.
Yannis est aussi un artiste de l’étoffe, il est styliste couturier (c’est lui qui habille toutes sa troupe, ses musiciens, danseuses et danseurs, choristes.) Il crée les décors de ses spectacles. Artiste jusqu’au bout des ongles, il organise également des soirées et des défilés, il a assurément le goût des choses bien faites.
Il voudrait lever les préjugés qui figent, la culture d’antan, c’est pourquoi il souhaite apporter une touche de fraîcheur et de modernité dans ses shows à travers les costumes, les accessoires et ses mises en scènes.
« Ouz Ouz, Danse et Ondule »
L’histoire de cette chanson a été racontée par la mère de Yannis Atlassi.
C’est l’histoire d’une danseuse des années 40. A l’époque, certaines danseuses venaient d’un village situé en petite Kabylie, leurs traditions étaient de danser avec les troubadours (tbeul) qui étaient sollicitées lors de grandes fêtes avec l’approbation du comité du village pour une durée précise.
Elles étaient considérées comme de grandes stars et de étaient traitées dans les plus grandes considérations et le plus grand des respects.
Mouarra (pseudonyme de la danseuse) décida de faire sa carrière sans cette approbation, à son retour elle ne fut plus acceptée dans son village natal, elle a payé le prix de la liberté et de sa passion, celle de la danse.
Yannis a décidé de la mettre en lumière dans cette chanson et de lui rendre hommage à elle et à toutes les autres femmes. C’est grâce à ses grandes dames que la liberté d’expression est présente aujourd’hui.