DERNIER ALBUM
L’album SPARTENZA été sélectionné par le jury du du Prix national de la Cité de Loano pour la musique traditionnelle italienne et a remporté la première place du prestigieux Weekly World Music Charts en juin 2020.
Le duo a été programmé au Babel XP 2023.
« Et à la différence de situations musicales conventionnelles où le chant doit être porté par une voix, le trésor sicilien offre cette possibilité rare de faire porter la voix par un chant. Mû par le souffle, ponctué de soupirs, sillonné de lieux et de personnages totémiques, ce chant a traversé les siècles sans jamais s’altérer. Il répond aux horizons, les déchire ou les apaise sans jamais les trahir.«
Manu Théron.
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LA PRESSE EN PARLE :
« Ils sont ici et viennent d’ailleurs, d’au-delà les flots. Elle de Sicile, lui d’Algérie.
Ensemble, ils s’appellent Spartenza, un mot sicilien qui signifie départ, séparation, éloignement… Un mot qui prend ses distances, dignement. Un mot qu’ils font vivre, vibrer, résonner inventant un no man’s land, un bout de terre ou de roche, un ilet perdu entre leurs cultures respectives.
Elle à la voix et au tambourin, lui au mandole, au guembri et au choeur invente un répertoire profond, intense, emprunt de traditions et libre à la fois. Une belle rencontre, une délicieuse osmose, artistiquement accompagnée lors de sa création par Manu Théron (Gacha Empega, Lo Cor de la Plana), qui pourrait/devrait bien les rejoindre sur scène sur certains titres. »
Baba Squaaly pour Nova Aime – Radio Nova – Janvier 2020
BIOGRAPHIES
MAURA GUERRERA
Chanteuse sicilienne est marseillaise d’adoption depuis 2013. Maura Guerrera se consacre à l’étude, la valorisation et la transmission des chants paysans de la tradition orale sicilienne. L’artiste messinoise recueille et transforme les suggestions du riche patrimoine rituel-symbolique de la tradition orale, pour développer une poétique personnelle, également grâce à la collaboration avec des musiciens de différents domaines : musique contemporaine dans le cas de la rencontre avec Daniele Del Monaco, musique Chaoui et Cabila avec la rencontre avec le musicien algérien Malik Ziad, et la collaboration avec des musiciens de formation classique tels que la pianiste Katia Pesti et le multi-instrumentiste Giancarlo Parisi.
Elle a eu la chance de se familiariser avec la culture musicale sicilienne de tradition orale dès 1996, grâce à sa rencontre avec des musiciens porteurs de la tradition musicale agropastorale de la région des Monts Peloritani, près de Messine.
« L’une des voix les plus intéressantes de la world music sicilienne, Maura Guerrera est une artiste et chercheuse messinoise qui vit et travaille dans le bullion multiculturel Marseillais ». G. ATTARDI ( SICILIAN POST 2020)
« Maura Guerrera vit la musique sicilienne en se rapportant à la beauté des répertoires, aux inflexions vocales et aux techniques exécutives, avec le dévouement de ceux qui sont formés aux études, aux lectures et à l’écoute, mais montre aussi la capacité de tracer leur propre réflexion stylistique sur des matériaux oraux traditionnels, alliant naturellement son chant aux cordophones et percussions de Ziad, qui produisent un son dépouillé qui ne cherche pas l’encombrement, construit sur des arpèges de cordes et des impulsions percussives qui savent soutenir la voix lumineuse de Maura. » Ciro De Rosa. (www.blogfoolk.com – fevrier 2020)
MALIK ZIAD
Né à Alger en 1974. Musicien autodidacte, il se passionne pour les instruments à cordes, et plus particulièrement pour ceux, Traditionnels, de son pays : Gumbri et mandole. En Algérie, il s’imprègne des rythmes exaltés des gnawa et de la musique populaire Chaâbi. Son parcours l’amène vers des partages musicaux de tous horizons qu’ils soient issus de l’Afrique noire, de la Bretagne, de la Provence, de l’Europe de l’Est, de Sicile …
MANU THERON
Grand-mère chanteuse lyrique et des parents amateurs de rock et de musiques électroniques, le jeune Manu Théron aurait pu être immunisé à jamais. En 1987, pourtant, il replonge, et fréquente la classe de son de Lucien Bertolino, aux Beaux-arts de Marseille.
Puis, ce sont les voyages qui terminent travail. En Italie, il se familiarise avec l’héritage populaire septentrional et le travail des animateurs-chercheurs du nuovo canzoniere. En Bulgarie, plus précisément en Thrace centrale, il découvre un folklore institutionnalisé d’un très haut niveau d’exigence et de contenu artistique. De retour en France, Manu Théron est convaincu qu’un travail s’impose dans sa région, estimant que les héritiers du folk y ont délaissé le chant au profit de recherches sur l’instrumentarium. Nous sommes en 1995. Un artiste passionné est en train de naître.
En compagnie de Barbara Ugo et Sam Karpienia, il fonde Gacha Empega dont le parcours éphémère impressionne autant que l’ambition : inventer un chant collectif inspiré des polyphonies méditerranéennes, à la fois prise de parole volontariste et invention vocale « libertaire ». Le groupe s’arrête après un disque et deux ans de tournée dans tous les pays d’Oc, en France et en Europe.